Source [Valeurs actuelles] Un journaliste syrien récemment arrivé en France a assisté à une formation dispensée par l’Office français de l’immigration et de l’intégration. Formation durant laquelle la traductrice d’arabe n’a pas hésité à insulter la France.
Le récit est assez surprenant. Un journaliste syrien, récemment arrivé en France, a assisté à un stage d’intégration, dispensé par l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII). Mais ce qu’il en est ressorti a de quoi en dérouter plus d’un. Dans un témoignage relayé par Courrier international, il a précisé qu’il était obligé d’assister à ce stage de seulement quatre jours qui a pour but d’informer les réfugiés comme lui sur « l’histoire de France, sur sa société et sur ses différentes institutions ». Ne maitrisant pas encore bien la langue française à l’époque, il a alors choisi de prendre une classe qui permet une traduction en arabe.
Dès le début, la traductrice n’a toutefois pas mâché ses mots, se permettant d’insérer des commentaires lors de sa traduction aux migrants : « Cet affreux bavardage de l’interprète consistait par exemple à dire que les droits de l’homme et la démocratie n’étaient que mensonges » raconte le journaliste. « Elle affirmait également que la France avait répandu l’esclavagisme et qu’elle continuait à faire la même chose aujourd’hui sous d’autres formes. Qu’elle feignait d’aider les réfugiés, alors qu’en réalité l’exode des populations était causé par la politique guerrière qu’elle menait au Moyen-Orient », poursuit-il.
Et donnait également d’intéressants conseils financiers : « Elle n’a pas oublié d’expliquer qu’à titre personnel elle avait profité de la gratuité des prestations offertes par l’État, d’un logement à loyer réduit et à l’enseignement scolaire et universitaire pour ses enfants. »
Pourquoi le professeur en charge de cette formation républicaine n’a-t-il pas réagi ? Tout simplement parce que l’interprète mentait sur ce qu’elle prétendait raconter : « Évidemment, elle n’assumait pas ce discours devant les responsables, mais le faisait passer pour des conversations amicales et anodines. ». Le journaliste a confié dans son témoignage s’être bien vite retrouvé seul quand il a compris que « les stagiaires se sont rangés à ses arguments. La conclusion qu’ils ont tirée de son discours sur l’histoire coloniale française était qu’il était légitime que les réfugiés arabes profitent de leur présence en France pour voler, puisque la France avait pillé les ressources arabes pendant des siècles. »
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