Les scientifiques "verts" ont manifestement exagéré les dangers des changements climatiques comme le montre le fait que les victimes des désastres liés à des évènements climatiques sont en constante diminution.

C'est ce qu'affirme un rapport à peine publié par le Civil Society Coalition on Climate Change, qui regroupe quarante et une organisations internationales.

Le rapport montre qu'un des thèmes favoris des éco-catastrophistes — le réchauffement global provoquera une augmentation considérable de victimes des désastres liés au climat — est nié par la réalité. Le nombre de ces morts en effet a connu un pic dans les vingt dernières années, mais depuis, il a descendu constamment. Si nous considérons le nombre de morts annuelles dans la période 1990-2006 — ce qui selon les scientifiques est la période où le réchauffement global a été le plus intense — il y a eu une baisse de 87% par rapport à la période 1900-1989. Le taux de mortalité par catastrophes, mesuré en morts par million de personnes, a descendu de 93%.

Indur Goklany, un économiste américain expert en catastrophes liées à des évènements météorologiques, a reconstitué la progression de la mortalité pendant tout le XXe siècle liée à des évènements météo "extrêmes". Si dans les dernières vingt années, nous trouvons une moyenne annuelle de morts autour des 500.000 personnes, dans la période 2000-2006 nous voyons que le nombre descend à 19.900. "Les Nations-unies ont ignoré volontairement ces données et leur importance", dit-il.

L'élément encore plus intéressant qui reste cependant à découvrir est la cause de cette importante amélioration pour l'humanité, qui réside dans l'amélioration des systèmes d'alerte, dans l'amélioration de la protection contre les inondations et d'autres mesures étroitement liées au développement. Ce n'est pas pour rien que les pays les plus pauvres sont toujours les plus vulnérables. À plus forte raison est donc insensée la stratégie écologiste qui voit dans l'arrêt du développement la meilleure voie pour améliorer la situation du monde.

Pour en savoir plus : ■ Mgr Crepaldi : "l'Église est contre l'idéologie écologiste", (Décryptage 4 janvier 2008)

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