Nous sommes bien sûr attristés par la reconduction d’Emmanuel Macron à l’Elysée, a priori pour cinq ans.
Sauf revirement providentiel, il poursuivra ses politiques de déconstruction sociétale, de démolition de l’identité chrétienne de la France et des valeurs de notre civilisation.
La vérité exige hélas de rappeler aussi qu’aucun des candidats qui s’opposaient à lui ne défendait sinon l’ensemble, du moins la plupart des idées majeures de la droite de conviction, en premier celle du respect de la vie innocente depuis la conception jusqu’à une fin de vie non provoquée…
Aucun, non plus, ne prenait vraiment en compte la réalité de la menace belliciste poutinienne sur l’équilibre eurafricain.
Ce constat ne devrait-il pas entraîner l’émergence d’une volonté de construction d’un pôle politique fondé sur une double nécessité :
-d’une part, celle de la défense de nos libertés nationales face au totalitarisme eurocratique et à la progression de la conquête islamique de tant de nos territoires.
-de l’autre, le renforcement des moyens de notre sécurité intérieure, et simultanément de notre puissance militaire face aux menaces extérieures de l’impérialisme eurasiste néo-soviétique du mondialisme poutinien.
On ose tout de même espérer, et même si Poutine l’a félicité pour sa réélection, que, pour l’immédiat, Emmanuel Macron ne se dérobera pas à son devoir impératif de chef de l’Etat et des armées de répliquer à l’ignoble tentative de manipulation contre l’armée française, perpétrée la semaine dernière au Mali par les troupes russes de l’organisation « Wagner » (1) si chère à Poutine, sorte de S.A., un des instruments importants de ses basses manœuvres multi-continentales.
Fort heureusement, dès ce dernier jeudi soir, 21 avril, l’état-major même de notre armée produisait à Paris devant de grands médias les preuves irréfutables du montage « Wagner » pour salir l’armée française.
Comme il en a été rapporté sur une pleine page du Figaro et sur d’autres vecteurs, les hommes de Wagner, selon d’ailleurs un constant procédé des armées poutinistes avaient concocté près de la base de Gossi au Mali, que notre armée venait d’évacuer, la « fabrication » d’un charnier !
Leur propagande s’activait déjà à faire attribuer le massacre à nos soldats. Mais un drone de notre armée avait filmé les scènes des hommes de Wagner, parfaitement identifiables, procédant à l’ensevelissement de corps qu’ils avaient transportés depuis l’endroit d’un de leurs massacres.
La riposte médiatique de l’armée française, au plus haut niveau, à cette attaque ignoble de la désinformation de l’organisation russe « Wagner », n’a pas (à notre connaissance) fait l’objet d’une diffusion par les habituels retransmetteurs français de la propagande poutinienne.
Certains hésiteraient-ils à passer à un degré supérieur de collaboration qui, contre l’armée française, ne peut s’appeler que « trahison » ?
- Wagner est le pseudonyme de Dimitri Outkine, le fondateur de cette organisation de mercenaires russes, agissant sur ordre de Poutine qui, selon son accoutumée, en nie imperturbablement l’existence.
Outkine fut notamment accueilli avec tous les honneurs au Kremlin en décembre 2016 pour honorer les héros russes de la guerre en Syrie (cf « la guerre du Donbass », de Gauthier Tochon-p 74)