Source [Riposte Laïque] Il est des signes qui ne trompent pas les fins observateurs de la vie politique que nous prétendons être. Depuis un an et demi, la mise en place de mesures toujours plus liberticides, avec l’alibi sanitaire, se fait avec la complicité de l’ensemble des forces politiques, syndicales et associatives françaises, très majoritairement de gauche.
Elles n’ont rien dit lors des premières mesures de confinement, avec les limitations de déplacement, les ausweis et les contrôles humiliants pour la population. Elles se sont tues quand le masque est devenu obligatoire, avec son lot d’amendes. Elles ont cautionné le couvre-feu, puis la vaccination de masse. Elles n’ont jamais rien dit sur les remises en cause de la liberté de prescrire des médecins, et l’impossibilité de se soigner, au lieu de se faire piquer.
Seuls Florian Philippot, Nicolas Dupont-Aignan, Jean-Frédéric Poisson et François Asselineau, parmi les hommes politiques de premier plan, ont protesté, par vidéos et dans la rue. Les syndicalistes n’ont pas eu un mot quand les salariés ont dû subir le masque, ni quand les entreprises ont été autoritairement fermées, générant des centaines de milliers de chômeurs supplémentaires, ni quand on a commencé à imposer la vaccination à des pans entiers du salariat. Et les associations qui prétendent défendre les liberté sont aux abonnés absents.
Malgré ce qui restera comme une des plus grandes trahisons historiques de la gauche, depuis le 12 juillet, et la déclaration de Macron rendant obligatoire le passe sanitaire, le peuple français, enfin, s’est réveillé. Six samedis de mobilisation, et toujours plus de monde, avant l’affrontement de la rentrée, rendu inévitable par la volonté de Macron de passer en force.
Alors, ce que certains appellent l’appareil d’État, d’autres l’État profond, a décidé de réagir. Alors que la gauche, comme lors du début du mouvement des Gilets jaunes, brillait par son absence, elle a commencé à apparaître, timidement, dans certains cortèges, pour mieux récupérer le mouvement. Pour mieux embrouiller les manifestants, ces résistants de la 25e heure se disent contre le passe sanitaire… mais favorables à la vaccination obligatoire ! Ils reprochent donc juste à Macron son laxisme ! Mais ils essaient de torpiller ce mouvement estival exceptionnel par son ampleur et son esprit populaire bon enfant, en édulcorant ses revendications principales, l’annulation du passe sanitaire et le refus de l’obligation vaccinale, en y adjoignant le combat pour la défense des retraites, que, fort subtilement, Macron va relancer. On est en plein dans la stratégie des Gilets jaunes, où syndicats et Black Blocs, avec des méthodes différentes, mais complémentaires, avaient saboté les revendications originales du mouvement.
Cette fois, on sent qu’il y a la volonté de saboter, quand le rapport de forces leur est favorable, les rassemblements, en provoquant des affrontements avec les forces patriotes, en agressant gratuitement les forces de l’ordre, créant les conditions pour que les familles, qui représentent le cœur de ces rassemblements, ne reviennent plus aux manifestations, pour le plus grand bonheur de Macron.
Cela a commencé ce jeudi, à Saint-Brieuc. Florian Philippot et les Patriotes se sont vus, pour la première fois depuis quarante semaines, confrontés à une manifestation organisée par les antifas locaux, avec le soutien de la CGT et de quelques conseillers municipaux.
Retrouvez l'intégralité de l'article en cliquant ici
- Une majorité 'Renaissance' : retour de l'état d...
- Faut-il voter dimanche : le point de vue de Jac...
- Hollande, Valls et Cazeneuve devant les juges ?
- L'économie en baisse vertigineuse en France et...
- Vers le krach du siècle
- L'écrasante victoire monétaire de Poutine
- Ukraine : preuves de l’entière responsabilité d...
- La liberté, pour les antifas seulement
- Claude Malhuret, candidat au ministère de la Santé
- Vers un nouveau krach boursier en 2022 ?