Judith Butler est faite docteur Honoris causa de l'université de Bordeaux. Une preuve de plus de la complaisance de l'université française pour l'idéologie du gender. Elizabeth Montfort, et Nicole Thomas Moreau, Présidente et vice présidente de l'Association pour un Nouveau Féminisme Européen écrivent au Ministre.

A Monsieur le Ministre de l'Enseignement supérieur,

 

Monsieur le Ministre,

 

Mercredi 5 octobre à 18h00, l'Université Bordeaux 3 remettra les insignes de docteur Honoris Causa à Judith Butler. L'éloge sera prononcé par Fabienne Brugère,  et par Guillaume le Blanc, professeurs de philosophie de cette même Université.

Cette distinction  universitaire  prestigieuse  nous étonne.

Est-il utile de vous rappeler que l'Américaine Judith BUTLER a élaboré une théorie sur le genre à partir des années 70 et  son livre  Trouble dans le genre. Pour un féminisme de la subversion   a été publié en France en 2005. (Edition La Découverte. 2005). La diffusion de cette idéologie subversive  au sein des lycées et des universités fait l'objet d'une réaction sans précédent de la part des parents d'élèves  et de près de 200 parlementaires. De surcroit, la Présidence de la République, a assuré aux associations ayant manifesté leur désapprobation, que le gouvernement n'adhérait pas à cette théorie. Dans ces conditions, comment accepter qu'une Université remette les insignes de docteur Honoris Causa à la philosophe Judith Butler ?

La Théorie du Gender nie les références à l'altérité sexuelle : pour cette raison, elle représente des repères faux et illusoires pour nos enfants. Elle bouleverse l'organisation de notre société en définissant une politique féministe  non fondée sur l'identité féminine. Ce faisant, elle remet en cause les fondements de notre société et plus encore la personne humaine dans son être.

Monsieur le Ministre, nous souhaitons ardemment savoir si, en tant que ministre de l'Enseignement supérieur, vous cautionnez la remise d'une telle distinction et si la théorie du Gender est devenue la référence structurante des étudiants, avec l'aval de votre ministère ? Les conséquences d'un tel cautionnement  sont considérables, et vous ne pouvez l'ignorer. Etes-vous prêt, à ce point, pour plaire à une minorité agissante, à renoncer à l'électorat qui  en 2007, vous a donné sa confiance? Etes-vous prêt à le perdre   pour l'avoir de façon incompréhensible ignoré ? Nous vous remercions de nous éclairer sur les objectifs des Universités, placées sous votre responsabilité, et vous prions de croire, Monsieur le Ministre, à toute notre considération.

 

Elizabeth MONTFORT, présidente de l'Association pour un Nouveau Féminisme Européen

Nicole THOMAS MAURO, porte-parole de l'Association pour un Nouveau Féminisme Européen

 

www.anfe.eunouveaufeminisme@gmail.com

 

 

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