Dossiers thématiques
-
PMA – Comprendre les enjeux, au-delà des passions
Paru le : 26 septembre 2017
[Source : infocatho.fr]
La question de la PMA semble passionner beaucoup plus les internautes que la question du mariage pour tous. Ce n’est pas étonnant dans la mesure où beaucoup de personnes sont susceptibles d’être concernées.
Toutefois, à la lecture des commentaires sur les réseaux sociaux, sur ce sujet, très affectif et on comprend bien qu’il puisse l’être, il semble que le sentiment prenne le pas sur la raison. La générosité spontanée qui souhaiterait voir en chaque adulte un parent heureux d’avoir des enfants, ne voit pas, au-delà de la joie première d’avoir un enfant, les conséquences pour l’enfant et pour le futur de la société, dont ces enfants seront bien plus dépendants que nous.
-
Discours du Président Al-Assad devant le corps diplomatique syrien [Août 2017]
Paru le : 06 septembre 2017
-
La session 2017 de l’épreuve anticipée de français du baccalauréat pose problème
Paru le : 19 juillet 2017
De Gauvin Buriss, professeur de lettres en région parisienne :
"[...] La formulation de la question de corpus a laissé les correcteurs perplexes : » Les personnages de ces romans sont-ils touchés de la même manière par l’univers fictif qu’ils découvrent ? « Il s’agissait de la lanterne magique dans la chambre du jeune narrateur de Du Côté de Chez Swann de Marcel Proust, et d’une séance de cinéma vécue par Suzanne dans Barrage contre le Pacifique de Duras et par le jeune Jacques Cormery dans Le Premier Homme d’Albert Camus. Une agrégation et un doctorat en poche, après 15 ans d’enseignement dans le supérieur et le secondaire, je reste muet devant cette question, et ne vois pas comment y apporter une réponse intelligente et construite, autre chose qu’un simple relevé des émotions – d’ailleurs vagues – ressenties par les personnages et évoquées dans les textes. Cela n’a en soi aucun intérêt et n’est qu’une façon de faire perdre du temps aux candidats, à qui l’on pourrait par bien d’autres moyens demander de prouver leurs compétences réflexives et leur culture.
-
Macron sera-t-il le fossoyeur de la Démocratie en France ?
Paru le : 12 juillet 2017
Dans son discours au parlement de ce lundi 3 juillet, notre président a dit qu'il fallait « répondre à la menace terroriste par une Europe de la culture et de l'innovation ».
C'est une grave erreur.
-
Afghanistan 2017, comment en est-on arrivé là ?
Paru le : 11 juillet 2017
L'histoire politique de l'Afghanistan est violente, douze dirigeants ont été déposés, renversés ou assassinés depuis 1900. Dans la dernière période, le président Hafizullah Amin, qui souhaitait s'affranchir de la tutelle de Moscou, fut tué par des commandos soviétiques, avant que l'URSS n'envahisse militairement le pays en 1979. Puis, ce furent les talibans qui prirent Kaboul, en 1996, et assassinèrent l'ex-président Mohammed Nadjibullah, pourtant réfugié dans un bâtiment de l'ONU. Le 9 septembre 2001, Ahmed Shah Massoud dit « le Lion du Panchir », chef de l'alliance du nord, fut assassiné. On peut également évoquer l'assassinat, sans témoins, de Ben Laden et imaginer que la chute du pouvoir taliban, au cours de l'opération militaire internationale de 2001, ne fut probablement pas un grand moment de l'histoire de l'humanité.
-
La Syrie constitue le baromètre du monde
Paru le : 11 juillet 2017
Pour des raisons historiques, culturelles, religieuses, politiques et géopolitiques, la Syrie est située au centre de la confrontation entre plusieurs visions de l’arabité et de l’islamité, et l’issue du conflit actuel sera déterminante pour l’avenir du monde, car c’est ici que s’affrontent pour le moment les puissances en crise d’Occident et les puissances plus dynamiques d’Eurasie.
-
L'affaire Charlie Gard
Paru le : 06 juillet 2017
Cardinal Sgreccia : 10 points critiques concernant le cas du petit Charlie Gard
Alors que le dernier recours en justice, auprès de la Cour Européenne des Droits de l'Homme (CEDH) des parents de Charlie Gard vient de donner raison aux différentes cours britanniques qui ont décidé de suspendre la vie de leur enfant, le Cardinal Elio Sgreccia, ancien président de l’Académie pontificale pour la vie, publie une analyse soulignant les points d’interrogations qui demeurent dans cette affaire. Gènéthique en publie l’intégralité. Dans le même temps, la présidente de l'hôpital pédiatrique Bambino Gesù (Enfant Jésus) qui dépend du Vatican, Mme Mariella Enoc, s'est déclarée prête à « accueillir Charlie Gard à Rome, si ses parents le souhaitent et si son état le permet ».
-
Pour combattre la PMA
Paru le : 03 juillet 2017
Loin d’abolir les inégalités, la PMA les aggraverait. De l’exploitation du corps des femmes aux fantasmes transhumanistes, Alexis Escudero recense dans un ouvrage les risques de la reproduction artificielle. Faire un enfant, «l’absolu à la portée du caniche», comme dirait l’autre… Sauf que fabriquer le petit d’homme n’est pas à la portée de tous. Certains, envers et contre leur destin biologique, persévèrent, techniques à l’appui. Ainsi sont nées PMA, FIV et autre acronymes de l’enfantement. Dans un essai documenté, un jeune chercheur en sciences politiques propose de réfléchir au sens que l’on donne à la vie. Faut-il tout tenter pour enfanter ? Ni écolo réac ni homophobe grimé en vert, Alexis Escudero (c’est un pseudo) propose de réfléchir aux techniques reproductives quand celles-ci répondent à l’infertilité organisée. Congeler ses ovocytes, accéder à la procréation médicalement assistée (PMA) quand on est un couple lesbien, louer un ventre à l’autre bout du monde… le (super)marché est ouvert. Ni professeur dans une université ni philosophe ou sociologue, Alexis Escudero, auteur de la Reproduction artificielle de l’humain, se présente comme un simple citoyen capable de penser par lui-même. Il conduit une thèse sur les oxymores de la croissance verte.
-
Trump et l’État Profond : Un complot fort bien monté
Paru le : 21 juin 2017
Charles Gave a des informations fraîches en provenance des États-Unis :
-
Une économie sans finalité
Paru le : 15 juin 2017
Que Jean Tirole, un des fondateurs de la Toulouse School of Economics[1], fût à peu près ignoré du public et des médias français jusqu'à sa nomination au prix Nobel d'économie en 2014, laissait présager un esprit original et une démarche intellectuelle indifférente aux modes. Le désir d'en savoir plus sur sa pensée ne pouvait qu'être accru par la parution d'un fort ouvrage auquel l'auteur n'a pas hésité à donner le titre provocateur d'Économie du bien commun[2], Provocateur, car si ce concept suscite encore un maigre intérêt dans le monde de la philosophie politique et sociale, il avait depuis longtemps disparu du « radar » des économistes, en tous les cas dans son sens original : il suffit de relever la définition qu'en donne le lexique classique des étudiants en économie de langue française dans une version récente : « peut être synonyme de bien en indivision, de bien collectif, ou, au pluriel (biens communaux), de la traduction de commons »[3].