En ce temps de Noël, fête chrétienne par excellence, l’Espérance devrait sublimer la douleur, la violence, la haine. Cela sera-t-il possible outre-Rhin, après l’horrible acte de guerre commis contre le marché de Noël de Berlin ?

Cela pourrait être possible si la vérité était dite, si la guerre était nommée, si la résistance était à l’œuvre. Si l’espoir pouvait alors renaître. 

Hélas, le mensonge est partout chez les « élites » politico-médiatiques : ce drame n’est finalement qu’un vulgaire accident de parcours, joyeux Noël ! Il ne s’agit en aucun cas d’une guerre : juste la folie de quelques fanatiques, pas de panique ! La résistance est à l’œuvre, gare aux extrémistes de droite qui mettent de l’huile sur le feu : dormez tranquilles, le fascisme ne passera pas, nous veillons !

Il y aura donc messes œcuméniques, marches blanches, bougies, discours sur le vivre ensemble heureux. Seront fustigées ces européens au cœur sec, incapables d’accueillir l’étranger en danger, et qui méritent bien des petites leçons pour que s’ouvrent enfin leurs yeux sur la beauté du monde multiculturel. Et plus que jamais seront ouvertes ces épouvantables frontières, puisque seuls les ponts sont désormais admis, dixit le Vatican, charriant son flot de pacifiques « migrants », preuve en est outre-Rhin.

Le Système poursuit son œuvre de destruction par le multiculturalisme imposé. Les peuples sont tétanisés et se terrent. Robert Ménard, qui ne mâche jamais ses mots, posait récemment la question : pour sortir de cette course vers l’abîme, et pour que l’Occident sorte du chaos actuel, ne faut-il pas une révolution ?

Puisse le moment unique du Noël chrétien, qui n’existe que parce qu’il est chrétien et n’est donc évidemment pas une vulgaire « fête aux cadeaux », aider les Occidentaux à ouvrir les yeux, afin que renaisse enfin l’espoir et l’Espérance.

 

François Billot de Lochner,

Président de la Fondation de Service politique,

de Liberté politique et de France Audace.