Après la chasse aux trumpistes, la traque aux prétendus complotistes est devenue l’activité favorite des magnats de la communication digitale : Facebook, YouTube, Twitter ou bien sûr Google, qui gratifie les lecteurs de Google Actualités, chaque matin, d’une rubrique de soi-disant « fact-checking » censée les remettre dans le droit chemin.

Il est devenu extrêmement périlleux, sur les réseaux sociaux, de défendre un point de vue hétérodoxe sur la pandémie : tout citoyen, tout organe de presse qui ne hurlerait pas avec les loups court le risque de se voir cruellement sanctionné, tout particulièrement si les posts, vidéos et publications situés dans le viseur du pandémiquement correct ont du succès. Nos amis de TV Libertés, par exemple, en ont tristement fait les frais, expérimentant pour leur compte le bon vieil adage robespierriste : pas de liberté pour les ennemis de la liberté.

Parmi les propos qui n’ont aujourd’hui pas droit de cité, il y a bien sûr tout ce qui touche l’ex-président des Etats-Unis Donald Trump, de près ou de loin. Sur la toile, celui qui fut naguère à la tête de la première puissance mondiale est réduit au silence comme un enfant placé au coin. Ses partisans promettent la création et le développement de plateformes alternatives : il y a en effet urgence.

Trump est le premier à avoir fait les frais de la censure numérique, qui s’étend aujourd’hui à tout ce qui tourne autour de la pandémie : l’incurie des gouvernements, les obscurs arrangements des laboratoires pharmaceutiques, le scepticisme sur les bienfaits du vaccin à ARN messager… Jour après jour, la liste des sujets qui fâchent ne fait que s’allonger.

Pour le cas où nous oserions en parler, la sanction ne tarde généralement pas à tomber. La vidéo est supprimée, sans autre forme de procès. Parfois, le compte est tout simplement suspendu, pour une durée variable et plus ou moins déterminée. Parmi ces questions taboues, il y a la question épineuse de l’origine du fameux virus. Aujourd’hui, pouvons-nous encore sérieusement admettre que nous devons l’installation de la dictature sanitaire, l’arrêt de nos économies, l’explosion de notre dette nationale à une histoire de pangolin ou de chauve-souris, quelque part du côté de Wuhan ?

Depuis quelques mois, et avec plus d’insistance maintenant depuis quelques semaines, une rumeur grossit, selon laquelle ni le pangolin ni la chauve-souris ne seraient évidemment les véritables responsables de la tragédie dans laquelle nous sommes aujourd’hui plongés. La piste de la responsabilité humaine, et de la fuite du virus du laboratoire de Wuhan prend une consistance telle qu’il devient difficile de hausser les épaules, de la balayer du revers de la main et de la censurer purement et simplement.

Il n’y a pas si longtemps, le simple fait d’articuler une phrase comme celle-ci aurait certainement déclenché une censure instantanée du contenu non autorisé, pour crime de complotisme. Mais voilà que la théorie de la faute gagne en crédibilité, au point que l’OMS elle-même l’a réintégrée dans le champ des possibles. Peut-être bien que tous les infâmes complotistes avaient raison depuis le début. La meilleure preuve en est que Facebook a décidé de ne plus sanctionner ceux qui défendraient l’idée hétérodoxe de l’origine humaine du covid. Monsieur Zuckerberg est trop aimable de nous autoriser ainsi à penser avec un peu de liberté. Est-ce là une première étape avant la reconnaissance publique ?

Que les médiocres censeurs de la Silicon Valley le veuillent ou non, la Vérité, la vraie, finit toujours par percer un jour ou l’autre !

François Billot de Lochner

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