Nous évoquions il y a quelques jours l’été comme « le temps des camps scouts » ; l’été est aussi une période de repos et d’introspection propice aux bonnes résolutions probablement plus encore que lors du passage à la nouvelle année.
Que ce soit à la plage, à la montagne ou en ville alors que tout le monde ou presque est en vacances, la période estivale est une rupture avec deux mois de coupure dans les écoles et des entreprises qui fonctionnent au ralenti.
Sorte de parenthèse politique également, même si cette année Emmanuel Macron a prolongé les hostilités, c’est un moment de trêve médiatique. Les Jeux Olympiques ont participé de cette interruption dans le marasme ambiant. En quelques années, la succession de crises n’en finit pas : coronavirus, guerre en Ukraine et désormais crise institutionnelle en France doublée d’une crise économique qui menace le monde entier.
La perspective de hausse d’impôts et les incertitudes autour du marché de l’immobilier laissent craindre le pire. Mais l’été, tout semble s’arrêter.
Pour profiter de ce répit, une petite ascèse numérique et la lecture sont de fidèles alliés. Le temps passé en famille et un changement de rythme permettent d’envisager nos vies à travers une perspective nouvelle. Après avoir fait le bilan de l’année écoulée, on envisage celle qui vient !
Ce temps de l’été nous rappelle que le cycle des saisons s’impose à nous, il nous revient de profiter au mieux de ces moments. Le monde qui nous entoure n’aura pas changé en septembre, la situation devrait s’aggraver et nous ne changerons pas le cours des choses. Nous pouvons cependant accompagner les changements pour aiguiller un destin proche qui nous soit moins défavorable et envisager des jours meilleurs !
A la rentrée de septembre, les enfants ou les adolescents ont parfois considérablement changé. Lors des rentrées en entreprise, on peut souvent constater des prises de bonnes résolutions, plus ou moins éphémères. Ce processus semble se répéter de manière infinie tout au long de nos vies et s’inscrit dans notre rapport au temps. Profitons-en pour prendre les bonnes décisions et les bonnes résolutions… En attendant de faire les comptes l’été prochain.
Olivier Frèrejacques
Président de Liberté politique
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