Editorial
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Perverses repentances
La repentance est à la mode, c’est bien connu. Cette attitude n’est pas spécifique à la gauche. Elle traverse peu ou prou tous les courants, même si elle est plus « tendance » à gauche, comme le montre l’africaniste Bernard Lugan, à propos de la visite du Président Hollande à Gorée, des conséquences de la loi Taubira, ou de la manifestation du 17 Octobre 1961.
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Tournons la page ensemble
La droite est souvent individualiste et égoïste. C’est vrai. La gauche, trop idéologique, ne sait pas gouverner, on le voit bien. Les partis de l’un et l’autre bord sont des machines à conquérir le pouvoir puis à distribuer les prébendes. Le peuple, au milieu, ne sait plus à qui se vouer. Il ne peut que se réunir au gré de ses intérêts particuliers autour de responsables syndicaux ou politiques qui lui chantent le petit air de la rupture, de la révolte et même du « grand soir ».
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Le vrai courage se mesure dans l'adversité
Chers amis,
Dans son éditorial de rentrée publié jeudi dernier, Thierry Boutet, Directeur des publications, vous a lancé un appel pressant. Plusieurs d’entre vous l’ont entendu et y ont répondu avec générosité. Qu’ils en soient ici chaleureusement remerciés.
En effet, nous nous étions engagés à vous offrir un lieu d’information, de réflexion, de débat et de mobilisation qui permette d’assurer la présence de notre courant de pensée sur le web en l’animant du souffle chrétien. -
Promesse tenue
À la fin de 2011 nous vous avons fait une promesse : vous offrir un site d’information et d’analyse performant, capable de témoigner de notre courant de pensée dans le débat politique. Cette promesse a été tenue grâce à votre soutien et à beaucoup de générosité : la vôtre, en premier lieu, et celle de tous ceux qui ont contribué, bénévolement ou non, à notre site. Que chacun en soit très chaleureusement remercié.
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Et les autruches se rendormiront doucement…
Les vacances sont finies, ou presque. Cela fait déjà trois mois que le nouveau pouvoir socialiste est en place, s’arrogeant ainsi, pour la première fois dans l’histoire de la République, la totalité des leviers de l’Etat : Présidence, Assemblée Nationale, Sénat, Régions. De fait, on n’avait jamais vu ça. Une occasion absolument unique pour « renverser la table », renverser la vapeur, partir à fond dans l’autre sens, puisque la majorité ancienne était si critiquable que c’est sur cette critique, presque exclusivement, que la nouvelle a été élue. Imprimer sa marque dans l’Histoire et dans les esprits, faire la vraie révolution socialiste, en quelque sorte, et tout de suite, voilà ce qui était possible.
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Pitié pour les enfants !
Quand nos descendants liront l’histoire du XXIe siècle, ou du moins de ses premières décennies, ils éprouveront sans doute le même effarement qui nous a saisis au collège quand nous avons été instruits du sort des enfants dans la Grèce et la Rome antiques. Avant d’être humanisés par la révolution judéo-chrétienne, ces berceaux de notre civilisation se montrèrent en effet de la dernière cruauté envers l’enfant dont la vie ou la mort dépendait finalement du « projet parental » de son père : légitimé, il avait le droit de vivre et d’être éduqué ; non reconnu, il pouvait être purement et simplement étouffé ou « exposé » sur la voie publique, à la merci des chiens. Cette pratique barbare eut cours à des degrés divers jusqu’au IVe siècle où l’Empire, devenu chrétien, la proscrivit absolument.
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Le pays de la Vierge Marie en prière
Evénement suffisamment rare pour avoir été remarqué par des médias très éloignés de l’Eglise, les évêques de France à l’initiative de leur Président, Mgr André Vingt-Trois, appellent les Français à prier Notre Dame pour le 15 août en la fête de l’Assomption qui est aussi celle de la commémoration du vœu de Louis XIII.
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Pire que l’impuissance, l’autodestruction
La situation en Syrie nous inquiète tous. Par-delà notre intérêt et nos connaissances dans les questions arabes ou proche-orientales, nous sentons bien que cette guerre dépasse largement le cadre local, et que s’y inscrivent des visées géopolitiques très importantes. Nous sentons bien qu’en ce moment, il se « passe quelque chose », et que la chute possible, sinon probable, de Bachar El Assad, n’est pas seulement la punition attendue d’un dictateur, mais qu’elle peut avoir des conséquences incalculables pour la méditerranée, mais aussi pour le monde, et donc pour nous.
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Syrie : chaos, terreur, et non « transition démocratique » !
Déjà rendu fiévreux par la crise économique et la perspective d’une rentrée très difficile, notre repos estival ne peut qu’être troublé par les évènements de Syrie. Particulièrement meurtrière et dévastatrice, la bataille d’Alep fait monter l’angoisse sur le sort de sa population et notamment des chrétiens pris au piège d’une atroce guerre civile et religieuse entre musulmans sunnites et la minorité alaouite (haïe et méprisée des sunnites), elle-même soutenue par ses alliés chiites armés par l’Iran.
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Redressement : Ouvrir les yeux
Au milieu de l’été, deux événements occupent l’actualité médiatique et « polluent » la quiétude des vacances des Français [1]. L’un est l’annonce des déboires de PSA, avec la fermeture du site d’Aulnay, et les difficiles tractations entre la direction du Groupe et le pétulant Ministre du Redressement Productif. L’autre est évidemment la guerre civile syrienne, qui entre dans sa phase décisive, celle où l’un des deux belligérants va prendre le dessus.