Editorial
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Le macronisme n’est pas mort… Car il bouge encore !
La nouvelle défaite du camp présidentielle fait dire à beaucoup d’analystes et de macronistes que le « macronisme » est mort. On peut aussi penser que non. Ce qui se cache derrière cette notion jupitérienne est avant tout un individualisme démagogique qui a de beaux jours devant lui.
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Législatives : le scénario du centre gauche (épisode 2)
Le second tour des élections législatives le 7 juillet 2024 a déjoué les études sondagières et placé en tête la coalition des gauches, loin cependant, de la majorité absolue. Le Rassemblement national, en progression, se trouve largement distancé. La droite LR (hors-Ciotti) résiste bien et la majorité sortante aussi.
Se profile donc une alliance de centre gauche qui témoigne d’une évolution de la pratique du pouvoir vers un modèle de coalition à l’allemande.
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Un gouvernement sans légitimité
Les projections menées pour le second tour des législatives semblent toutes indiquer qu’il n’y aura pas de majorité forte à l’Assemblée pour la XVIIème législature.
Le Rassemblement national a déjà affirmé qu’il ne prendrait pas les rênes d’un gouvernement soutenu par une majorité relative. Quant aux autres forces politiques, elles seront contraintes à des alliances pour former un exécutif.
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Législatives 2024 : comme un flottement
Après le coup de théâtre de la dissolution qui a suivi le coup de massue sur la tête de la majorité aux Européennes, les Français ont décidé de mettre un coup de pied dans la fourmilière.
En deux ans, la dynamique électorale a été bouleversée et les donneurs de leçons de la majorité macroniste ont été renvoyés dans les cordes. Simple lot de satisfaction alors que l’avenir demeure bien incertain.
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Législatives : le scénario du centre gauche
Depuis la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron au soir du scrutin européen du 9 juin, les hypothèses vont bon train sur l’identité du prochain Premier ministre.
Si un succès à la majorité absolue pour le Rassemblement National est envisagé par certains, une pareille victoire du bloc des gauches paraît illusoire. En revanche, une large coalition du centre et de la gauche n’est pas complètement à exclure.
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Les parvenus au Palais Bourbon
L’avènement du macronisme a fait entrer massivement des néophytes à l’Assemblée nationale en 2017. Cinq ans plus tard, un important contingent d’élus Rassemblement National et Insoumis prenait à son tour ses quartiers au Palais Bourbon.
L’arrivée soudaine de ces nouveaux parlementaires n’est pas sans conséquence sur la pratique politique.
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Eh bien ! Dansez maintenant.
Fête de la musique oblige, le titre de ce petit éditorial se met au diapason. Après avoir fait chanter les Français pendant sept longues années (chantage sanitaire, contraintes bruxelloises ou encore sa menace « moi ou le chaos »), Emmanuel Macron et sa majorité commencent à imploser. Si voir ces arrogants perdre leur mandat et revenir sur terre a quelque chose de satisfaisant, le résultat général est catastrophique. Nous avons eu Macron et le chaos.
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Les multimillionnaires à l’assaut des « extrêmes »
Comme il y a 22 ans, la mobilisation contre le RN est lancée. Elle se double ici et là d’une appellation plus générique visant à faire barrage aux « extrêmes » ce qui revient à intégrer La France Insoumise dans le camp du mal. Un glissement sémantique qui montre que la diabolisation des mélenchonistes fonctionne un peu et notamment dans le petit monde du show-biz et chez les footballeurs.
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Législatives : les droites, de l’espoir à la division
La dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron a provoqué des réactions politiques en chaîne. Les gauches sont parvenues à faire l’union une nouvelle fois alors que les droites devraient encore partir divisées.
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Dissolution : le cynisme intégral du président Macron
En annonçant la dissolution de l’Assemblée nationale dans la foulée de l’écrasante défaite de la majorité lors des élections européennes, Emmanuel Macron a réussi à se mettre une nouvelle fois au centre du jeu politique. En prenant au dépourvu les oppositions, il tente un sérieux coup de poker.