Source [Contrepoints] En France, certains humoristes ont été condamnés pour leurs vannes. Walter le déplore, sur Contrepoints. Et dénonce le politiquement correct.
Walter accepte de parler de la liberté d’expression des humoristes. Et il n’est pas tendre. Pour lui, le politiquement correct se tient prêt à frapper au détour de chaque vanne. Sur scène, dans les médias, chaque mot, chaque phrase, doivent désormais être pesés.
À l’entendre, « 90 % des humoristes sont politiquement corrects ». Mais ils n’ont pas toujours le choix, souligne Walter. Certaines formes de vulgarité, certaines tournures de phrase, font désormais l’objet d’une auto-censure. Car le public dispose désormais de nouvelles armes législatives pour faire reconnaître qu’il se sent offensé.
« Si on suivait l’air du temps, il faudrait en permanence se mettre au niveau du plus con. »
Ainsi, au début de l’année, le Haut Conseil à l’égalité entre les hommes et les femmes a publié un rapport destiné à encadrer… l’humour sexiste. Une règlementation comme seule la France peut en pondre. Les traumatisé.e.s de l’humour déplacé ont obtenu gain de cause, le CSA peut traquer les sketches qui ne font rire (gras) que les hommes (ou une majorité d’entre eux), les blagues de second degré sont aujourd’hui à prendre au premier.
« L’humour devra désormais être solidaire et inclusif », rugit Walter. N’importe qui peut désormais se sentir offensé et porter plainte pour, par exemple, incitation à la haine raciale quand bien même l’auteur du sketch n’est absolument pas raciste.
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