Source [Marianne] : Panique dans la majorité : le 13 février en fin de soirée, alors que se tenait le vote de son projet de loi contre les dérives sectaires, l'article 4, emblématique du texte, qui punissait les pseudo-thérapeutes incitant à arrêter des traitements, a été supprimé. Plusieurs députés ont désavoué la secrétaire d’État à la citoyenneté Sabrina Agresti-Roubache, porteuse du texte. Bien que l’article ait été rétabli le lendemain, l’épisode laisse des traces dans les rangs de la majorité.
Est-ce une victoire ou une défaite pour la majorité ? Ce 14 février, peu après 17 heures, l’Assemblée Nationale a adopté son projet de loi contre les dérives sectaires et son article 4, particulièrement controversé. Ce dernier vise à punir l’incitation à ne pas prendre ou arrêter un traitement. De fait, ce projet de loi contre les dérives sectaires est avant tout une réponse aux signalements de plus en plus nombreux de dérives dans le domaine de la santé, avec des pseudo-thérapeutes qui promettent guérison à leurs patients grâce à des jeunes ou autres tisanes, plutôt qu’avec les traitements recommandés. Sauf que, lundi 13 février en toute fin de soirée, coup de panique dans la majorité : une coalition LFI-LR-RN est parvenue à rayer le fameux article 4 du texte après des débats houleux, laissant des traces dans les rangs de Renaissance.
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