Les abus du « monde politique », reconnus mais jamais contestés

Source [Economie Matin] : C’est ainsi que quelques dizaines politiques s’emparent des antennes et des tribunes, au gré de journalistes, d’animateurs, d’experts, de commentateurs et d’invités (toujours les mêmes), sans limites d’âge des plus jeunes aux plus encartés. Promettre, parler au futur, endoctriner en tentant de convaincre, seule la COM’ est à la hauteur du défi…

Cette communication fréquente est en général sans « fond » (message). Elle intervient sous toutes ses « formes » (modes de présentation) pour séduire. Quant à son « contenu » (les mots pour le dire) il est vide de sens. Les communiqués fleurissent. On imagine, on invente, on improvise. Le ridicule ne gêne personne. On trouve dans les abus de langage provocateurs des défenseurs de tous bords, adeptes de ces nouveaux moyens de persuasion.

La manipulation est à l’ordre du jour. Cet exercice n’est pas nouveau, mais les supports actuels favorisent un arrosage médiatique continu. La politique « spectacle » occupe les médias.

Devant la communication d’un message à caractère officiel, l’opinion est partagée. Les uns, inconditionnels, affirment leur talent de « perroquet », (< 20%) ; les opposants actifs refusent le message (> 30%). Près de 20% sont en permanence indifférents au contenu du message, tandis qu’un « bon tiers » des citoyens ignore même son existence.

Les résultats favorables ou relativisés sauvegardent l’essentiel. L’arrosage sur les chaines périphériques est dûment entretenu par une certaine presse et des journalistes « au service ». Les commentateurs en majorité choisis contiennent toute forme d’opposition, même argumentée. Le « non-dit » est largement exploité. Il fait l’objet de toutes les interprétations, ce qui laisse penser que l’opinion peut être manipulée.

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