Le prix à payer de l'opération Barkhane

Source [L'Incorrect] Treize militaires français sont morts lundi soir au Mali dans un accident d’hélicoptère. L’Incorrect revient après ce drame sur le sens de l’intervention française au Sahel. 

Contrairement à ce qu’écrit Proust, l’habitude ne rend rien supportable. Une fois de plus depuis ces dernières années, la France est dans un deuil dont l’amertume n’a rien à envier aux précédents. Le lundi 25 novembre au soir, treize soldats français engagés au Mali dans le cadre de l’opération Barkhane ont trouvé la mort dans la collision de deux hélicoptères. Trois appareils, deux hélicoptères d’attaque Tigre et un autre de transport de modèle Cougar, étaient engagés pour assister des forces au sol dans le pistage d’une colonne djihadiste. C’est durant la poursuite, alors qu’ils volaient à une altitude assez basse où ils sont moins susceptibles d’être touchés par des tirs venus du sol, qu’un des Tigre et le Cougar se sont percutés.

Cet accident dramatique a causé le plus lourd bilan humain pour la force française depuis son déploiement dans la région en janvier 2013. D’ailleurs, notre armée n’avait pas connu une journée aussi meurtrière depuis l’embuscade d’Uzbin en 2008.

« L’heure n’est pas au questionnement sur le bien-fondé ou pas de l’opération Barkhane » a déclaré la ministre des Armées Florence Parly suite au terrible événement lors d’un point-presse avec François Lecointre, le chef d’Etat major des armées, le mardi 26 novembre. Il pourrait malgré tout sembler légitime de s’interroger sur cette opération où des soldats français perdent la vie à plus de quatre mille kilomètres de Paris. 

Retrouvez l'intégralité de l'article en cliquant ici