Le discours de Marion Maréchal à Rome devant les conservateurs européens

Source [Valeurs actuelles] Aux côtés de grandes figures de la droite conservatrice, Marion Maréchal a prononcé un discours ce mardi à Rome, dont nous vous dévoilons les grandes lignes. 

Ce mardi, la crème du conservatisme européen était réunie au Grand Hotel Plaza de Rome, à l’appel du philosophe israélien Yoram Hazony. Sur le thème du « national-conservatisme », d’éminentes figures de la droite comme le Premier ministre hongrois Viktor Orban, l’ancien candidat à la présidentielle américaine Newt Gingrich ou encore la présidente de Fratelli d’Italia Giorgia Meloni ont notamment pris la parole. Parmi eux, a aussi été invitée une certaine Marion Maréchal, qui a prononcé un discours, dont nous vous dévoilons en exclusivité les grandes lignes. 

En ouverture de sa prise de parole, l’ancienne députée du Vaucluse donne sa définition du conservatisme et cite en exemples probants « le conservatisme national de Donald Trump »« l’illibéralisme de Victor Orban »« le souverainisme de Boris Johnson » ou encore « le catholicisme national polonais » et « le libéral-conservatisme autrichien et tchèque ». Marion Maréchal s’interroge ensuite sur « le visage du conservatisme français ». Pour elle, « il n’y a plus de mouvement conservateur depuis la Troisième République, mais il y a eu des moments conservateurs depuis la Révolution », comme « le légitimisme, le catholicisme social ou le gaullisme ». Pour autant, la France n’est pas vouée « à être une nation progressiste ». La nièce de Marine Le Pen en veut pour exemple le mouvement des « gilets jaunes », « version spectaculaire d’une révolte électorale contenue, moralement blâmée et réprimée physiquement », qu’elle rapproche des « Brexiters », à la différence « qu’ils n’ont pas été écoutés ». Pour elle, « Les Français ont le sentiment qu’une approche conservatrice est devenue une nécessité vitale pour protéger leur patrimoine matériel et culturel ». Mais Marion Maréchal s’inquiète aussi : « Que reste-t-il lorsque mon pays se transforme en arrière-salle du salafisme ? A l’heure où 150 quartiers français sont aux mains des islamistes ? »

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