Source [Économie Matin] : Les bourses mondiales étaient en net recul hier soir lorsque je me suis mis à rédiger cet article et pour cause, les banques centrales viennent de faire montre de détermination dans leur lutte contre l’inflation.
Même si Christine Lagarde la présidente de la BCE s’est voulue « rassurante » en déclarant qu’elle voulait croire à une récession courte et modérée sans impact sur l’emploi, nous sommes plus ici dans les incantations et les discours manipulatoires destinés à maîtriser le comportement des marchés et à éviter la panique.
N’oubliez pas que la même BCE expliquait encore il y a un an que l’inflation serait de courte durée, faible et « transitoire ». Aujourd’hui les banques centrales veulent terrasser l’inflation et sont prêtes à tous les sacrifices pour y arriver. L’agneau du sacrifice étant… nous, les populations.
D’ailleurs à propos de terrasser…
Du côté des Etats-Unis, Jerome Powell, qui dirige la Fed, la Banque centrale américaine, a lui aussi prononcé lundi soir un discours très restrictif en répétant que l’institution qu’il préside comptait encore augmenter le loyer de l’argent et qu’il ne fallait pas s’attendre à une détente de taux avant fin 2023, et la certitude que l’inflation est terrassée.
Du coup les prévisions de taux pour 2023 sont désormais supérieures à 5,1 %.
La BCE monte ses taux à 2.5 % !
Revenons à nos moutons européens et à la BCE. La Banque Centrale Européenne a donc décidé d’une augmentation de ses taux directeurs en leur rajoutant à nouveau 0.5 % les portant à 2.5 % au lieu de 2 alors que nos taux étaient négatifs il y a encore quelques mois.
La remontée est donc particulièrement brutale et cela va vite avoir des répercussions sur les taux d’usure en France qui ont toujours un très grand train de retard sur les hausses de taux directeurs ce qui va contribuer à geler durablement le marché immobilier français.
Car pour Christine Lagarde il faut s’attendre à des hausses de taux « significatives » encore à venir car « l’inflation reste beaucoup trop élevée et devrait rester au-dessus de l’objectif pendant trop longtemps ». Et ce n’est pas tout. L’institution monétaire européenne va réduire la taille de son bilan et donc son stock d’obligations actuellement de 3 300 milliards d’euros « en ne réinvestissant pas la totalité des remboursements au titre du principal des titres arrivant à échéance ».
Montant de la douloureuse ?
15 milliards en moins de financement du marché obligataire.
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