Comment demeurer le grand éditorialiste "anti-réac" de France inter  ?

Source [Causeur] Thomas Legrand n’a rien à craindre: l’eurodéputé LREM Stéphane Séjourné ne veut faire la chasse qu’aux « éditorialistes les plus engagés ». Alors que les intervenants réacs de C News ont bien mauvaise presse ces derniers jours, l’éditorialiste politique de France inter diffuse chaque matin sa bonne parole progressiste, à un auditoire cinq fois plus important que celui d’Eric Zemmour. Théorie du genre, Manif pour tous, droite nationale, éolien: payé par vos impôts, il tire à vue sur les conservateurs. Florilège.

Bonne humeur “anti-réac”, évitement de certains sujets, progressisme militant, épanchement moralisateur, cirage de pompes des invités de gauche et dénonciation des vilains de droite sont les traits caractéristiques des éditos et des billets d’humeur ou d’humour de la radio publique en général et de France inter en particulier.

L’éditorialiste Thomas Legrand parvient à la synthèse france-intériste absolue en trois minutes top chrono. Autour de lui, ça sourit, ça connivence, ça ricane, ça sournoise. On se comprend à demi-mot, on se sous-entend, on opine du micro parce qu’on partage les mêmes opinions que l’éditorialiste. Florilège :

Le 18 mai. Père d’un jeune rugbyman, l’inclusif Thomas Legrand est heureux de nous apprendre que les dirigeants de la Fédération Française de Rugby « ont validé l’inclusion des transidentitaires de genre au sein des compétitions. » « Le mouvement de la société est très progressiste », s’extasie l’éditorialiste ; et, – voilà où il voulait en venir – cela contrebalance le « bruit de la Manif pour Tous [qui] n’était pas celui d’une force montante mais le cri d’une idée qui meurt. » De mon côté, j’attends d’entendre le cri des futures adversaires de Kevin – futur pilier international de 135 kilos qui, après avoir “transitionné”, se fera appeler Angélique et aura obtenu l’autorisation de jouer dans une équipe de rugby féminin – pour me demander d’où il vient : sera-ce celui d’une idée qui meurt, celui d’une transphobie décomplexée, ou bien celui de la frêle Isabelle (85 kilos quand même) massacrée sous la mêlée par la très rude Angélique ? Affaire à suivre…

Le 20 mai. La veille, des élus, dont certains du RN, ont accompagné les policiers qui manifestaient devant l’Assemblée nationale. « C’est une journée d’affaissement démocratique. » Heureusement, « Jean-Luc Mélenchon, Julien Bayou et Éric Dupond-Moretti ont fait preuve d’assez de sang-froid, de profondeur historique et juridique pour oser s’inquiéter de ce qui se disait devant l’Assemblée nationale. » Rien à ajouter.

Le 21 mai. Mein Kampf annoté, expliqué, “contextualisé”, sort chez Fayard. Thomas Legrand en est convaincu : « La mise à plat des mensonges péremptoires et pseudo évidences, de l’horrible bon sens, peut nous être utile pour sous-titrer bien des propos d’aujourd’hui ! » Pour être certain d’avoir été bien compris, plus lourdingue qu’un char Panzer, Thomas Legrand conclut ainsi sa chronique: « Dans les mois qui viennent, l’exercice de déconstruction de Mein Kampf, summum de la pensée brutale et démagogique, nous sera certainement utile. » Rien à ajouter derechef.

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