
Source [Economie matin] : La Cour des comptes ne tourne pas autour du pot : la Sécu pourrait bien se retrouver en panne sèche. Et cette fois, il ne s’agit pas d’une question de volonté, mais de capacité à emprunter. On parle ici de la base du modèle social français.
Un virement qui n’arrive pas. Un remboursement qui traîne. Une carte Vitale inutile.
Non, ce n’est pas de la science-fiction. C’est un scénario que la Cour des comptes juge plausible dès 2027. Et si la Sécurité sociale n’avait plus un centime en caisse dans deux ans ?
La sécurité sociale : une mécanique qui cale ?
Jusqu’ici, la dette de la Sécurité sociale était gérée par un organisme spécialisé : la Cades. Elle empruntait à moyen ou long terme dans des conditions plutôt favorables. Mais depuis 2024, elle a atteint sa limite. Plus rien ne passe. La seule solution serait de modifier la loi. Pas gagné, vu l’ambiance politique actuelle.
Du coup, c’est l’Acoss qui s’y colle. L’agence de trésorerie de la Sécu doit maintenant emprunter à court terme. Et là, ça coince. D’ici à 2027, elle aura besoin de 89 milliards d’euros. Quatre fois plus qu’en 2024. « La taille du marché des capitaux à court terme […] pourrait ne pas être suffisante pour absorber le montant d'emprunt dont elle aura besoin », alerte la Cour dans son rapport du 26 mai 2025.
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