Les chiffres démentiels des indemnisations des blessés des rues parisiennes

Source [Valeurs actuelles] Un bref encart du Canard enchaîné lève le voile sur l’un des nombreux aspects ubuesques de la gestion de Paris par les équipes d’Anne Hidalgo. A la suite de décisions catastrophiques, la mairie débourse des fortunes pour indemniser… les usagers qui se blessent dans les rues.

Jusqu’à présent, les équipes municipales d’Anne Hidalgo étaient seulement accusées de saccager Paris. Désormais, c’est du saccage des Parisiens eux-mêmes dont il faudra répondre. Et si la mairie ne communique pas énormément sur le sujet, le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle allonge les chèques. Comme le révèle le Canard enchaîné, ce mercredi 19 mai, la municipalité dépense en effet plus d’un million d’euros par an… pour dédommager les passants blessés en déambulant dans Paris. Une facture qui a doublé depuis le dernier mandat de Bertrand Delanoë, précise le Canard, et qui est due à la prolifération des nids de poule et dégâts de voirie dans la capitale française. On en décompterait plus de 31 000, dans la seule Paris intramuros. 1,4 million d’euros qui partent donc en fumée tous les ans, parce que les rues de Paris ne sont plus en assez bon état pour qu’on y marche ou fasse du vélo en parfaite sécurité. Pire encore, même si guère surprenant : cette situation est le fait de deux mauvaises décisions des équipes d’Anne Hidalgo.

Selon le Canard Enchaîné, l’origine de ces ubuesques dépenses remonte à 2015 : l’élu EELV Christophe Najdovski, adjoint à la Voirie, prend deux décisions fort peu avisées… avec l’accord, bien entendu, d’Anne Hidalgo. La première consiste, arbitrairement, à diviser par deux le budget de l’entretien des voiries parisiennes. Sans autre raison apparente que le besoin d’économies, semble-t-il. Et comme si cela ne suffisait pas, Christophe Najdovski décide également de suspendre le principe de « travaux pour le compte de tiers ». Jusqu’en 2015, en effet, c’est la mairie qui se chargeait de réparer trottoirs et voiries abîmés par les entreprises de construction, les chantiers, etc. Elle envoyait ensuite la facture à l’entreprise concernée, sans toujours être payée. C’est pour éviter ce « rasage gratis » que les services de Najdovski ont cessé cette pratique, demandant désormais directement aux entreprises de réparer les dégâts commis.

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