Honni soit qui bien y pense...

Le réseau informatique du Parlement britannique a enregistré 24.473 tentatives d'accès à des sites pornographiques entre juin et octobre 2017, soit une moyenne de presque 160 par jour selon des données officielles révélées aujourd'hui.Ces chiffres, obtenues par l'agence Press Association après une requête formulée en vertu de la loi sur la liberté d'information promulguée en 2000, et qui permet d'accéder à des documents administratifs, sont annoncés alors que la classe politique britannique est entachée depuis plusieurs semaines par des scandales de harcèlement sexuel et de comportements déplacés.En décembre, le Vice-premier ministre Damian Green avait été forcé de démissionner après avoir menti sur la découverte d'images pornographiques sur son ordinateur, qu'il avait néanmoins nié avoir visionnées ou téléchargées lui-même.Selon les dirigeants du Parlement, la majorité de ces tentatives de connexion "ne sont pas volontaires". Ils ont précisé que tous les sites proposant des contenus pornographiques étaient bloqués sur le réseau parlementaire. Près de 8500 ordinateurs sont connectés à ce réseau, qui est utilisé aussi bien par les parlementaires que leurs assistants ou les personnels administratifs. Des appareils personnels peuvent également s'y connecter via WI-FI.Le nombre de tentatives d'accès à des sites pornographiques a néanmoins baissé ces dernières années. Il s'élevait à 231.020 en 2015, et 113.208 en 2016.LIRE AUSSI :
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